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Bien que l’usage soit de dire un mot au lecteur avant de l’introduire dans l’œuvre qui lui est offerte, j’ai cru, cette fois, pouvoir m’en abstenir ; je sens qu’il faudrait me répéter, et mes vers, quels qu’ils soient, gagneraient peu à être ici mis en prose.

Je me suis laissé aller à des inspirations le plus souvent provoquées par des dates, par les différentes positions que le vent avait faites au grain de poussière, et s’il faut le dire aussi, quelquefois par la fantaisie et dans un genre qui ne m’avait pas été jusqu’ici familier.

Dans ma rapide apparition au sein des assemblées délibérantes, j’ai acquis la certitude que la France n’aime l’exagération en rien, que la réaction y est sure et que du sein de ses tranquilles