et en conséquence il a indiqué cette année-là comme l’époque assurée de la fin ou de la rénovation du monde.
Frœbel, le pédagogue, a publié en 1811 son Traité du sphérique ; on y lit : « La sphère apparaît comme le prototype, comme l’unité de tous les corps et de toutes les formes. Pas un angle, pas une ligne, pas un plan, pas une surface ne se montre en elle, et cependant elle a tous les points et toutes les surfaces. »
À cette obscure géométrie, succèdent des vues sur les rapports mystérieux de la sphère et de la vie morale. « Travailler consciencieusement au développement de la nature sphérique d’un être, c’est faire son éducation. » Comprendra qui pourra !
On lit dans le testament de Madame Guzman, morte à Pau, en juin 1891 :
Un prix de 100 000 francs est légué à l’Institut de France (section des sciences) pour la personne de n’importe quel pays qui trouvera le moyen, d’ici à dix années, de communiquer avec un astre (planète ou autre) et d’en recevoir réponse. La testatrice désigne spécialement la planète Mars, sur laquelle se portent déjà l’attention et les investigations de tous les savants.
Voici le commentaire de M. Flammarion :