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LA SAISON

tudes et qui demande sa maîtresse comme l’enfant crie vers son berceau ?

— Très cher, les Dieux nous protègent !

— Laisse les Dieux tranquilles. Ils ont assez de leurs affaires sans fourrer leur nez dans les nôtres. Elles ne fleurent pas pour eux assez bon.

— Je te certifie qu’ils ont parfois pour les hommes des attentions fort délicates. Ainsi, comme je sortais, ce matin, j’ai rencontré un étranger qui vient, dirait-on, tout exprès à notre secours. Tu connais le vieux Cornélius Flaccus ?

— Le questeur qui vola en Bithynie ?

— Ce n’est pas lui, mais son portrait. Comme Flaccus, une tête