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LA SAISON

Tu vois d’ici le couple : les tremblements de plaisir, l’audace, l’activité luxurieuse des mains, les fesses qui se serrent, avares de jouissance, ou qui s’offrent plus larges, comme insolentes et repues. Devant ces jeux imprudents, si tristes pour l’âge mûr, Pétronia ne sut pas demeurer insensible : elle eut un geste de dégoût et sortit à la hâte. Mais elle revint au moment de la toilette, bien résolue à affronter le spectacle d’un œil calme et à séparer les insatiables de gré ou de force, et dût-elle jouer des paumes sur leurs tendres chairs. Cette fois, elle ne trouva plus que Cadicia qui dormait d’un sommeil lourd, brisée de sa nuit amoureuse.

« À bientôt, sale petite truie, dit la Juive, à bientôt ! »