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bles ! Non, ce ne pouvait pas être, ma tante voulait rire. Cependant, elle reprit tout tranquillement :

— Vous semblez étonnée de ce choix, mon enfant ?

— Oh ! oui, je suis étonnée. J’aimerais mieux mourir que d’épouser cet homme-là.

La face de ma tante s’empourpra.

— Vous mourrez donc, car vous l’épouserez.

— Jamais ! m’écriai-je.

— Vous l’épouserez ou vous quitterez cette maison. Ne savez-vous pas que vous êtes ici par charité, que votre mère en mourant n’a laissé que des dettes ! Je payai votre éducation, et vous devriez me montrer de la reconnaissance pour tous les soins que je vous ai donnés depuis votre enfance ; au lieu de cela, vous vous emportez contre moi, et au moment où je vous annonce que j’ai réussi à vous procurer le parti le plus avantageux, le plus brillant du pays. Oui, brillant ! Le bailli n’est pas tout jeune, c’est vrai, mais c’est un homme vigoureux, d’excellentes façons, et qui saura vous rendre heureuse. D’ailleurs je suis bien décidée à ne plus