pas assez grand pour servir d’exemple.
Il est certain que le mien était un objet d’étonnement, et les religieuses comme les élèves, prenaient un amusement extrême à considérer la grosseur considérable de mes fesses. À l’infirmerie, dans les draps chauds, nous nous amusions à dire des balivernes et à nous montrer.
Nous nous tendions les fesses, parfois d’un lit à l’autre, la tête cachée dans l’oreiller, nous nous envoyions des vents. À certains après-midi où les religieuses étaient absentes, on ne voyait que de petits ou gros culs braqués les uns devant les autres.
— Je ne m’étonne pas qu’elle soit paresseuse, faisait Charlotte, elle en a des coussins pour se reposer !
— Tant mieux, répliquais-je, vous n’avez pas de quoi vous asseoir, vous autres. Quand on vous fesse, il faut viser, moi, on a beau me déchirer le derrière, j’ai toujours de l’étoffe pour le raccommoder.
— Votre derrière est indécent, quand vous pétez, on vous entend du fond de l’église.
— C’est mon réveil-matin, faisais-je en