religieuses provoquaient à présent au lieu de chercher à les punir.
— Finissez, dit la mère supérieure qui craignait de me voir m’évanouir.
Les verges s’arrêtèrent enfin, mais je n’en sus rien ; pendant longtemps, je continuai à tordre mon corps. La douleur était à un point qu’on ne pouvait pas dépasser. Je souffrais tellement que je n’avais plus conscience de ce qui se passait. On me laissa ainsi attachée plusieurs heures ; et comme la douleur s’apaisait peu à peu, j’eus la honte de voir mes condisciples passer devant moi, s’arrêter, me regarder, se moquer. À un moment, j’entendis une voix chuchoter derrière moi :
— Ah ! ton cul n’est pas joli aujourd’hui, ma mignonne.
C’était Valentine.
— Il est encore trop joli pour toi, lui dis-je, et comme elle s’approchait de l’estrade, je lui poussai un pet qu’elle dut renifler.
— Cochonne ! s’écria-t-elle, je vais dire à la sœur ce que tu viens de faire. Tu vas en avoir encore, je te le promets.
Et en effet, la petite saleté courut à une