sent il faut m’avouer le nom. — Le nom, quel
nom ? m’écriai-je de nouveau effrayée. — Le
nom du misérable qui est venu ici, qui a essayé
de te prendre de force et de souiller tes pauvres
petites nièces ! — Mais je ne sais pas son nom.
— Tu ne sais pas son nom ! Tu ne sais pas le
nom de ton ancien aumônier ! Prends garde,
Valentine, je vais croire que tu es son complice.
— Mais je vous jure !… »
Je ne trouvais plus une parole tant j’étais épouvantée. Il me serrait le bras si fort que je poussai des cris. Je crus qu’il allait me tuer : « On peut parfois pardonner à un adultère, disait-il, mais non pas une trahison pareille, et je serai sans pitié, sois-en sûre, pour une coquine qui s’est prostituée à un cabotin immonde comme ton galant. — Mais ce n’est pas mon amant, m’écriais-je, désespérée. — Ce n’est pas ton amant, alors pourquoi ne veux-tu pas me dire son nom ? Si tu as pitié d’un tel scélérat,