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Jupons retroussés

« — Le misérable !

« — Ce n’était pas un misérable. J’en aurais fait tout autant à sa place. C’était si facile pour lui ! Je me rappelle le cours d’instruction religieuse. Un jour, je me frottais sur mon banc le derrière qui me démangeait. À la fin de la classe, l’abbé m’appelle, me conduit dans le petit cabinet où l’on mettait les livres d’étude. « Vous souffrez, mon enfant ? me demanda-t-il. — Non, Monsieur l’abbé. — Vous ne pouviez tenir en place tout à l’heure. » Je rougissais et ne répondais rien. « Déshabillez-vous, me dit-il, et comme je déboutonnais ma pèlerine : non, par en bas ! Relevez votre robe et étendez-vous sur ce banc. » Juge si j’étais honteuse. Il m’écarte les jambes. « Petite coquine, que faisiez-vous tout à l’heure ? Que faites-vous la nuit ? Vous n’êtes pas sage. Vous allez être punie. Retournez-vous ! » Cette fois, je dois me coucher sur le ventre, les jupons retroussés,

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