passer comme vous ses journées dans son lit,
surtout quand on a un ménage, un mari…
— Oh ! mon mari, vous savez bien qu’il ne rentre que le soir, pour dîner…
— Vous avez d’autres obligations, vous le savez, que de préparer le repas de votre mari… Il me semble, Valentine, que vous devenez bien indifférente à la religion, que vous négligez vos devoirs de chrétienne. Le matin, vous devriez assister à la messe…
— Mais vous-même, Mademoiselle, il me semble que vous ne prêchez pas d’exemple.
— J’ai entendu la messe il y a deux heures et, si je ne m’occupe pas aujourd’hui de mes œuvres ordinaires, c’est que je suis pour le moment incapable de penser à quoi que ce soit, sinon au grand malheur qui vient de m’arriver.
— Vous avez perdu de l’argent ?
— J’ai perdu, ce qui est bien plus douloureux pour moi, mon confesseur, le vénérable abbé