instruire sa jeune amie Valentine Chassériau.
Comment Mlle Trébuchet, femme d’un âge mûr, d’une dévotion scrupuleuse, d’une vie modeste et tranquille, était-elle liée avec cette petite personne, coquette et évaporée, qui souriait aux jeunes gens et dont jasait tout le quartier ? Une circonstance les avait rapprochées. Le tuteur de Valentine était un parent de Mademoiselle Trébuchet, et comme il habitait La Rochelle et que Valentine désirait achever son éducation à Paris, il lui avait confié sa pupille. Deux ans plus tard, Valentine se mariait, malgré les conseils de Mlle Trébuchet, avec un professeur connu pour son anticléricalisme. À cette occasion, Mlle Trébuchet avait tenté une rupture, mais son âme tendre s’y était refusée. Valentine et l’abbé Palloy étaient ses seules attaches terrestres ; elles en étaient d’autant plus fortes.
Mademoiselle se dirigea vers une haute mai-