Page:Rebell - Gringalette, 1905.djvu/61

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
45
La Folie du Clown

Gringalette était devant lui.

Il la regarda longtemps comme s’il cherchait à lire dans ce visage qui voulait paraître triste pour lui complaire, mais dont les yeux, involontairement, avaient un sourire. Sans doute une image effrayante passa dans son esprit ; il se couvrit le front, il écarta Gringalette avec horreur et sortit en courant comme un insensé. Des écuyers qui le rencontrèrent ont rapporté qu’il les arrêtait en leur disant : « Je suis un misérable ! J’ai recueilli, j’ai nourri moi-même l’assassin de mon enfant. »

Et à chacun il répétait ces paroles.

Depuis on ne l’a plus jamais revu.