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La Fillette et le Clown


plus forte, l’exaspéra et lui rendit toute sa colère. Alors il se décida à la meurtrir d’une façon ignominieuse et qui brisât son orgueil. Il la courba vers la terre, puis la chevauchant à reculons, il la saisit par le ventre, comme une enfant.

Ce fut un curieux spectacle que le corps à corps de cette fillette à la face malicieuse et de ce grand clown dégingandé, spectacle dont Juzaine, qui venait de s’éveiller, put jouir tout à son aise. Quand Bichot eut troussé la courte jupe et la chemise, apparurent des fesses jaunes et longues dont la fente ici et là se creusait en des replis sombres ; des fesses qui semblaient rire d’une gaieté railleuse. Bichot qui avait pris sa ceinture, se mit à les fouetter vigoureusement. Alors les jambes de la victime battirent l’air, et son corps souple se redressa, parut s’enrouler comme un serpent. Sa figure, toute rouge, se retourna vers le clown et lui fit