logette du clown. Bichot lui ouvrit. Il y eut
une explication, puis des excuses de la part du
directeur, qui ne voulait point se priver de deux
artistes qui étaient l’honneur de sa troupe.
— J’avais bu trop de champagne, dit-il en les quittant. Oubliez ma brutalité… Certainement quelqu’un vous en veut et a essayé de vous faire passer pour des voleurs.
L’attitude de Gringalette était si embarrassée et, la veille, elle avait si bien encouragé Monsieur Cusani à châtier Juzaine que les soupçons du clown s’étaient portés aussitôt sur elle, et il ne lui laissait aucunement ignorer. Il n’était pas sûr qu’elle fût coupable ; mais cette incertitude, loin de l’apaiser, excitait d’autant plus son irritation.
Elle éclata un beau jour que, rentrant dans sa loge à l’improviste, il surprit Gringalette, des ciseaux aux doigts, occupée avec Juzaine d’une façon fort singulière. Les exercices de