dent ; les mains qui s’étreignent enchaînées, ou
libres vont pincer, égratigner, meurtrir la chair ;
les derrières tendus, gonflés par l’effort ou
aplatis par la défaite. Les combattantes étaient
d’égale force ; en une minute tour à tour Juzaine
était sur Gringalette ; puis Gringalette sur
Juzaine.
— Ah ! saloperies ! gronda-t-il.
Et, les tirant avec violence par les cheveux, il les eut bien vite séparées ; à toutes deux avec une impartiale libéralité, il gifla les joues, claqua les fesses. Gringalette était haletante, mais elle ne paraissait ni surprise de la soudaine intervention du clown, ni fatiguée de la lutte. Elle ne songeait pour le moment qu’à protéger son derrière ; aux premiers coups du clown, elle s’était vite placée sur le dos, et les cuisses, les reins collés au drap, elle luttait de toute sa force contre Bichot qui avait entrepris de la retourner sur le ventre pour lui administrer, à