— Puisque je te le dis.
— Et je monterai à cheval ?
— Oui, mais plus tard. Attends un peu. À présent il faut que nous revenions au cirque pour la représentation. Mais avant vous allez me faire le plaisir de vous embrasser gentiment, comme de bonnes camarades.
— Elle m’a appelée tête de veau, fit Juzaine en pleurnichant.
— Elle a dit des cochonneries sur ma famille.
— Avec ça que tu n’en disais pas autant sur ta sainte famille quand ils venaient de te trousser le jupon devant nous pour te rincer le derrière !
— Qu’on parle mal de papa, j’le défends pas, parce que d’abord, c’est pas mon père et puis y a d’autres raisons… mais maman, c’est pas la même chose, j’veux qu’on la respecte, et si Juzaine avait le malheur de lâcher un mot comme tout à l’heure !…