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Une querelle


soit longtemps, avec tes sales dab et dabuche[1].

— Allons, silence, Juzaine, dit Bichot, et toi, Gringalette, asseois-toi, tout de suite !

— Elle insulte mes parents, la canaille, grondait Gringalette, qui s’était jetée sur Juzaine, et, saisissant un couteau sur la table, le brandissait contre elle.

Bichot dut lui arrêter le bras.

— Du calme, voyons !

— Non j’me calmerai pas. Puis, c’est vous qui êtes cause de tout ça. Pourquoi que vous m’avez prise et pourquoi que vous me gardez puisque j’suis bonne à rien. Dites-le donc !

— Mais je te trouve bonne à quelque chose. J’ai parlé hier de toi à M. Cusani. On te fera danser la valse, le quadrille et les rondes dans la pantomime du prochain carnaval.

Gringalette s’était subitement radoucie.

— Vrai ? je danserai au Carnaval ?

  1. Tes père et mère.