était une aventurière. Qu’y avait-il donc d’inscrit
sur sa peau ?
— Vous devez bien le savoir puisque vous avez été son mari.
— Sauf pendant la querelle dont je vous ai parlé je n’ai jamais vu ma femme, le jour, qu’en crinoline ; la nuit, je vous l’ai dit, elle avait une chemise qui lui tombait jusqu’aux pieds. Encore me forçait-elle de souffler les bougies dès qu’elle s’était couchée. J’ai toujours ignoré qu’elle portât sur son corps une inscription. Mais quel était donc ce tatouage ?
— Je vais vous le dire, moi, s’écria tout à coup une dame majestueuse, presqu’imposante sous le harnais, à la faveur du henné qui lui teignait les cheveux, et qui ressemblait à sa voisine, la petite blonde au nez retroussé, comme une vieille chromo peut ressembler à une fraîche peinture, je vais vous dire aussi pourquoi on lui a fait ça !