par sa femme de chambre, et me pria de la
laisser seule un instant. Je feignis seulement de
lui obéir. Le chemin que nous suivions, très
ombragé, faisait un coude à quelques mètres
de l’endroit où nous étions. J’allai jusqu’à ce
tournant de route, et, au risque de m’entendre
crier les pires injures, je revins sur mes pas en
me cachant derrière les arbres jusqu’à la place
où je l’avais quittée. Dans la violence de mon
désir, je ne craignais ni sa honte, ni sa surprise,
ni sa colère ; je voulais l’étreindre et j’avais hâte
de la tenir dans mon embrassement.
Je l’aperçus de dos. La culotte aux chevilles et la tête courbée vers ses bas comme pour les rajuster, elle me tendait les reins.
À mon approche une bouffée de vent souleva sa courte et lâche chemisette ; et pareille à une large jatte de lait qu’on me lancerait au visage, je vis jaillir sa croupe vaste. Mon regard allait s’en délecter quand tout à coup j’aperçus au bas