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La Crinoline


culotte et se coucha sur le lit. Je m’étendis à côté d’elle.

— Serez-vous obéissante, maintenant, lui demandai-je, reconnaîtrez-vous que je suis votre mari ?

Elle ne répondit que par des sanglots ; alors je l’étreignis et, jouissant du souvenir tout frais de ses grâces secrètes et de la vue de sa jolie figure rouge de larmes, je l’épousai réellement, cette fois, ce dont elle ne parut pas trop se plaindre, puisqu’à la fin du jour elle me rendait au double mes baisers.

— Oh ! dit-elle, pourquoi m’avez-vous ainsi maltraitée ?

— Pourquoi m’avez-vous fermé votre porte ?

— J’étais toute blessée de ce que vous aviez fait hier soir.

— Qu’avais-je donc fait de si horrible ?

— Vous m’avez regardée à la lumière ; vous