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La Crinoline


j’éprouvai le besoin de regarder ces beautés secrètes que, durant plusieurs mois, je n’avais même pu deviner sous la robe à crinoline. À la vérité, la petite obstinée à taille mince qui était ma femme possédait des hanches vastes et une croupe large, plus grasse que n’en ont d’ordinaire les jeunes filles, croupe honnête, pleine de gravité bourgeoise et différant fort du reste de sa personne évaporée, croupe qui, honteuse, eût-on dit, de ses proportions, dissimulait sa fente et ses mystères, en rapprochant ses vastes joues.

Par malheur, la main qui me cachait le côté droit des reins, le jour pluvieux, les arbres qui, devant les fenêtres, interceptaient la lumière, les lourds meubles qui emplissaient la chambre, le lit garni de rideaux, la posture de ma victime, tout était réuni pour dérober ces fesses joliment replètes et m’empêcher de bien jouir de leur aimable vue. Cependant, si imparfait que fût le