res, des chatteries était passé ; il fallait bien lui
parler d’un ton rude, et même, je le devinai de
suite, il fallait plus encore pour la soumettre.
« Alix, lui dis-je, je suis votre mari depuis hier. Vous devez m’obéir comme vous obéissiez à votre grand’mère. »
Du fauteuil où elle s’était laissée tomber, elle eut cette riposte :
« Je ne lui obéissais pas.
— Vous aviez tort, lui répliquai-je à mon tour, mais croyez bien que je ne serai pas aussi indulgent que cette bonne dame.
Elle prit une attitude de défi.
— Pensez-vous que je vous supporterai ?
— Je vois ce dont vous avez besoin, m’écriai-je, et je m’élançai sur elle.
— Grand’mère ! grand’mère ! appela-t-elle, comme si sa grand’mère, de Paris, pouvait l’entendre et voler à son secours.
Elle avait une frayeur extrême, et, cependant,