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Une Nuit agitée


empesée, aussi dure qu’une cuirasse, lui montait jusqu’au cou et lui descendait jusqu’aux pieds ; vainement j’essayais de la soulever, Alix se mit à se débattre, à égratigner les mains qui la caressaient, à mordre les lèvres qui la voulaient baiser, à envoyer de furieux coups de genou dans ces jambes qui essayaient de la presser amoureusement. Bref cette nuit fut pour moi une révoltante défaite. Je perdis sans effet des flots d’éloquence. J’étais las de mon effort ; elle criait toujours en me repoussant : « Laissez-moi, mais laissez-moi donc ! » Je l’abandonnai ; elle me tourna son derrière, protégé comme le reste de sa personne, et j’accueillis en sauveur le sommeil qui me fermait les paupières.

En m’éveillant à la lumière le lendemain, avec le vague souvenir de cette nuit humiliante, je me promettais de mieux employer les heures de la journée et de venger l’affront qu’on venait