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LA CRINOLINE
e souper auquel prenaient part de
jolies femmes, de délicats jouisseurs,
quelques entremetteuses fières de
leur expérience et quelques antiques fashionables,
vieux habitués de Compiègne et de Fontainebleau,
farcis d’anecdotes et de souvenirs,
se continuait joyeusement mais sans tumulte
comme entre gens qui connaissent l’art du
plaisir et jugent que le bruit empêche de
goûter l’esprit d’une conversation, la saveur
des mets, le fin bouquet des vins, l’éclat et la
lumière des épaules nues et des chevelures diamantées.
On parlait des toilettes de l’année et
du retour qui s’annonçait déjà aux modes du