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La Comédie chez la Princesse


communication avec le bureau de police !

— Vous m’avez entendu. Je viens de vous obéir. On vous attend.

— Le premier coupable est Soubotcheff.

— Mon secrétaire !

— Lui-même. En êtes-vous surpris ?

— Pas trop. J’ai reçu déjà des lettres sur lui qui me le présentent comme un homme suspect en qui je ne dois avoir aucune confiance. Et quel est l’autre bandit ?

— Un fanatique, un paysan de Glinnoë, un certain Vladimir. Dans le village on vous montrera sa demeure.

Le gouverneur lança quelques paroles au téléphone, puis s’approchant doucement de la princesse.

— Vous pensez m’avoir sauvé la vie, dit-il, et cependant après vous avoir vue si bonne et si rayonnante de beauté, il me semble que je ne puis plus vivre si je n’obtiens de vous ce don