l’indiscrétion du gouverneur et il est de mon
devoir de lui en parler. Il profita d’une après-midi
de congé pour se rendre à Glinnoë.
Le prince était à la chasse et la princesse le reçut avec l’empressement d’une amoureuse longtemps privée. Ils s’embrassèrent et se réjouirent jusqu’au soir. Comme Soubotcheff quittait enfin le lit de sa maîtresse, il contempla un instant les beautés majestueuses qu’elle offrait à la vue. Lasse d’étreintes elle s’était tournée vers la muraille pour reposer ; sa légère chemisette s’était enroulée sur son dos, et elle présentait ses larges fesses dans toute leur ampleur.
— Ô belles chairs ! s’écria Soubotcheff. Comment des mains barbares ont-elles osé vous déchirer !
La princesse, qui avait un sommeil très léger, se réveilla aux paroles de son amant, et, se tournant vers lui :
— Que dites-vous ? fit-elle avec une vague