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Le Supplice


geux je crus voir s’ouvrir un riche écrin tandis que se répandait dans l’air une onde de parfums. Déjà rouges et pareilles à deux cornalines séparées par un onyx, apparurent les fesses de la Pougatscheff bien présentées par Serge qui, de la tête, à la façon d’un taureau qui assaille une cavale, lui repoussait le ventre de toute sa force et lui tirait les jambes pour qu’elle offrît largement son derrière aux piqûres des verges. Il n’était point si petit que la mignonne tête de la comtesse l’eût fait prévoir ; l’exercice du cheval l’avait développé, il eût inspiré l’admiration à des hommes moins rudes que ces policiers si la manière dont Serge l’offrait au regard ne lui avait donné un aspect quasi bouffon.

« Cependant les verges se levèrent, la croupe rougit encore, des gouttes de sang perlaient. Sans retenue dans son supplice, la vaste face lunaire s’agitait, et aux senteurs fines d’essence de fleurs qu’exhalaient les pantalons de dentel-

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