d’officiers je m’approchai de la Camporesi qui
ne cessait de sangloter.
— Eh bien, cara signora ! lui dis-je, ces coups sur votre beau derrière vous ont-ils amendée ? êtes-vous décidée enfin à vous confesser ?
Elle secoua la tête au milieu de ses larmes.
— Vous tenez donc à ce qu’on vous donne encore le fouet ?
Et comme elle me considérait d’un regard épouvanté :
— Oui ! nous sommes décidés à vous fouetter jusqu’à ce que vous soyez décidée à parler… Écoutez, lui dis-je, en m’asseyant auprès d’elle, nous ne vous voulons point de mal. Soyez seulement un peu raisonnable ! Nous savons que vous conspirez contre sa Majesté l’Empereur, que vous complotez avec plusieurs fous le massacre de nos troupes et pourquoi cela, je vous le demande ? Simplement, pour vous donner