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Une beauté blonde

La personne qui venait de parler ainsi était une femme grande, blonde et rose, aux hanches fortes, aux yeux gris, aux traits fins, le type de ces beautés du Nord qui vous charment d’autant plus qu’on a goûté longtemps aux méridionales langoureuses, dont l’amabilité facile mais commune du visage, le corps d’ordinaire mal fait, à la taille longue et aux jambes courtes, vous lassent bien vite.

— Est-ce que cette dame est entrée par le plafond ? demandai-je à Schwab.

— Mais non ! répondit Schwab, vous n’avez pas vu la tête de Hartmann quand il l’a amenée à son bras ?

— Est-ce donc sa maîtresse ?

— Vous savez bien, me répliqua Schwab, que Hartmann n’a pas une fortune à s’offrir une pareille femme.

J’examinai la nouvelle venue ; sa toilette d’une élégance recherchée, surtout les diamants de