augmentait quand nous montions en voiture. À
peine rentrés, je la jetais sur un divan, je la
faisais tenir par Charlot et après l’avoir à demi
déshabillée, je la fessais vigoureusement avec
une cravache. Elle criait, sanglotait. Elle se calmait
ensuite dans mon lit entre mes bras.
« Elle était devenue tout à fait ma maîtresse ; laissant à Jacques et à Charlot les soins de la maison, elle ne s’occupait plus que de se vêtir et de se promener.
« Un jour Charlot me montra une lettre qu’elle venait d’écrire et qu’elle avait remise à un commissionnaire. Elle répondait à un inconnu et lui donnait un rendez-vous.
« — Qu’est-ce que cette lettre ? dis-je à Irène en colère.
« Elle pâlit, se troubla, mais vite elle eut dominé son émotion ; et, haussant les épaules :
« — Une invention de Charlot, fit-elle. Il me hait parce que je ne l’aime plus. Il a imité mon