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DES TEMPLIERS


d’assister à la messe et aux offices divins (1)[1] ?

Enfin, s’il eût fait les aveux qu’on supposait, aurait-il osé demander de paraître devant le pape et ces mêmes cardinaux ?

Puisque le grand-maître était dans un état d’abjection et d’abandon, puisqu’il était pri-

  1. (1) Les templiers qui, par les aveux qu’on exigeait d’eux, méritaient la faveur d’être réconcilies avec l’Eglise, avaient lors même qu’ils étaient encore détenus prisonniers, l’avantage de participer aux secours spirituels. Voici une quittance de dépense faite pour douze templiers réconciliés, détenus à Senlis.

    « A touz ceux qui ces lettres verront et oiront, Robert de Parmentier, garde du ceel de la pévosté de Senlis, Saint. Sachent tuit que pardevant nous vient en present Guillaume de Glarengui, garde de douze templiers réconciliés à Villers St-Pol, en la meson de l’abé Dauchi… reconnut avoir eu et reçu de Renier de Creel, commissaire des biens du temple en la baillie de Senlis… et pour le pretre qui chante les messes au dis templiers trois fois la semaine unt souz. »

    Doné l’an mil CCC dis au mois de frévrier la veille de la Chandeleur.

    La pièce originale en parchemin set rouve dans la collection des manuscrits de M. de Gaignieres à la bibliothèque impériale.