Page:Raynouard - Les templiers, 1805.djvu/70

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
DES TEMPLIERS

Il était né en Bourgogne, de la famille des Sires de Longvic et de Raon. Molay était une terre du doyenné de Neublant, au diocèse de Besançon.

Reçu chevalier, vers l’an 1265, il s’était fait connaître à la cour de France, où il fut toujours traité avec distinction. Il avait eu l’honneur de tenir sur les fonds de baptême Robert, quatrième fils de Philippe-le-Bel.

Jacques de Molay était absent, quand il fut élu grand-maître à l’unanimite (1)[1].

Appelé en France par le pape, Jacques de Molay arriva avec un cortège de soixante chevaliers ; il fut bien accueilli par le pape.

Ayant appris que les ennemis de l’ordre répandaient sourdement quelques calomnies, le grand-maître retourna auprès du pape, et demanda lui-même que la conduite de l’ordre et des chevaliers fût examinée.

  1. (46) Por conformidade de votos sabio eleito Jacobo de Molay.

    Como fora eleito ausente seria recebido com grandes acclamaçoens, e com bem fundadas especanças.

    Ferreira, Memorias e noticias historicas da celebre ordem militar dos templarios ; Lisboa, 1735, t.1 du supp. p.688).