de trois qui résistèrent à la séduction, aux menaces et à la torture.
Lorsqu’il fut permis à ceux des templiers qui voulaient défendre l’ordre, de paraître devant les commissaires du pape, soixante-quinze se présentèrent ; dans ce nombre, j’en compte au moins treize (1)[1] des cent trente-sept, qui sont supposés être lors de cet interrogatoire, convenus des crimes imputés à l’ordre.
Pierre de Boulogne, prêtre et procureur-général de l’ordre, âgé de quarante-quatre ans, portait la parole (2)[2].
D’après la rédaction de l’interrogatoire, il paraît avoir fait des aveux (3)[3].
Cependant, il défendit l’ordre avec la plus grande véhémence : il dénonça devant les commissaires la séduction et les tortures qu’on avait employées pour obtenir de quelques chevaliers des aveux mensongers.