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Tu es d’essence divine,
C’est un souffle de héros
Qui palpite à ta narine,
Et s’enfle à tes pectoraux.
 
Quelque chose d’olympique,
De frissonnant et d’ailé,
Parcourt le bloc granitique
De ton corps souple et musclé.
 
Pour dire tes jeux d’athlète,
Dignes d’un meilleur renom,
Il me faudrait la trompette
De Pindare et ses poumons.
 
Ton geste héroïque anime
D’un dernier frémissement,
Aux plaines de Salamine,
Une poudre d’ossements,