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Car en Ville ou sur l’herbette,
L’Amour, au joyeux refrain,
Enfle toujours sa musette
Avec un égal entrain.
 
Ô Tasse, dont je m’honore
D’être le dépositaire,
Puissent les dieux que j’implore,
Te garder de choir à terre !
 
Que le plumeau maladroit
De Macette n’aille étendre,
Un beau matin, tes parois
En poussière, dans la chambre !
 
Que les ondes du miroir
Fixé sur la cheminée,
Toujours, d’année en année,
Te mirent sur le dressoir.