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La lune lentement glisse au ciel ; somnolente
La vierge a le regret de voir qu’aucun ne sente
Qu’un cœur bat maintenant en elle, seule, sous
La soie, et qui se jette un soir à ses genoux.
Or triste, elle se met à songer somnolente
Que pour elle toujours l’heure sonnera lente
Et que les soirs futurs ressembleront à tous
Ces soirs qui la font triste et mourante en l’attente.