Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v5.djvu/176

Cette page n’a pas encore été corrigée

moins inconnus, ou contredits par ceux qui n’en avoient pas été les témoins.

Enfin M. Darcet entreprit en France, en 1768, de ſoumettre le diamant au feu de porcelaine. Après s’être aſſuré de la vérité des expériences faites en Allemagne, il les communiqua à l’Académie des Sciences, & leur donna enſuite au milieu de Paris toute l’authenticité poſſible. Comme ce grand phyſicien a depuis varié & combiné ſes eſſais, il en réſulte très-clairement, & de ceux qu’on a répétés d’après lui, que le diamant s’évapore & brûle aſſez rapidement au feu & à l’air libre ; que ſon entière deſtruction, loin d’exiger le feu violent qu’on lui avoit fait ſubir avant lui, demande à peine le degré néceſſaire pour tenir l’argent fin en fuſion.

M. Darcet a fait voir de plus que le diamant ſe détruit, non-ſeulement à l’air libre : mais encore dans les creuſets de la meilleure porcelaine cuite & le plus hermétiquement fermés ; pourvu qu’on les tienne au feu des grandes verreries ou dans les grands feux de porcelaine long-tenp continués.

Les menſtrues les plus actifs, comme les