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cauſa à la compagnie. 44. Pertes qu’elle eſſuya à la chute de Jacques II. 45. Elle ſe trouve à la paix qui ſuivit cet événement, à deux doigts de ſa perte. 46. Débats élevés en Angleterre au ſujet de ſes privilèges. 47. Il s’en forme une ſeconde. Diviſions qui s’élèvent entr’elles. Elles ſe réuniſſent en 1702. La nouvelle compagnie prend de l’accroiſſement. 50. À la paix de 1763, elle avoit ruiné le commerce des François dans l’Inde. 53. Elle ſe voit attaquée en 1767 dans le pays de Carnate, à la côte de Coromandel, par Ayder-Alikan, avec lequel elle eſt obligée de traiter au bout de deux ans d’une guerre ruineuſe. 169, 170. Elle abandonne aux particuliers le commerce d’Inde en Inde. 213. Ce commerce s’accroît de jour en jour. Entraves qu’on y a miſes. Capitaux que la compagnie a mis dans le ſien. Le thé devient un très grand objet de commerce. 214. La conquête du Bengale a changé l’objet de cette compagnie. 227. Vexations de toute eſpèce qu’elle exerce ſur tous les genres d’induſtrie. Elle a défendu le commerce intérieur à tout autre qu’à des Anglois. Elle a altéré les monnoies. 239 & ſuiv. Pour prévenir une banqueroute inévitable, le gouvernement permet à la compagnie de faire un fort emprunt. Autres moyens pris par le parlement pour arrêter les déprédations. 256. Meſures priſes par la compagnie elle-même. 257. Le parlement établit pour le Bengale un conſeil ſuprême. Magiſtrats pour y adminiſtrer la juſtice. 262. Balance des revenus de la compagnie au 31 janvier 1774. 264. Son privilège doit expirer en 1780. Doutes ſur ſon renouvellement. 266. Réflexion ſur l’oppreſſion où les Indiens ſont réduits. 266.
Compagnie des Indes Françoiſe : en 1601, une ſociété formée en Bretagne expédia deux navires pour les Indes. Leur navigation fut malheureuſe, ils ne revinrent qu’au bout de dix ans. 284. Nouvelles tentatives en 1616 & 1619. Leur ſuccès ne fut pas aller fort pour engager à y retourner. 285. Reginon engage en 1635 pluſieurs négocians de Dieppe à un nouveau voyage ; ils n’en rapportent qu’une haute idée de Madagaſcar. Ibid.. Il ſe forme une compagnie en 1642. Les cruautés de ſes agens lui attirent la haine des In-