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un prix de  et l’autre partie consommée pour les besoins de la ferme qui paie un prix conventionnel fixé d’après le prix obtenu sur le marché ; 4o la paille vendue ; 5o la paille de consommation ; 6o la paille litière ; 7o enfin la menue paille qui a une certaine valeur comme aliment, valeur très difficile à fixer à moins de la régler d’après la teneur des balles en principes utiles, parce que ces balles ne sont pas une marchandise de vente courante, leur légèreté seule suffisant à en rendre le transport presque impossible.

Sous réserve des observations dont l’énumération ci-dessus s’accompagne, nous arrivons à chiffrer, avec une exactitude très voisine de la réalité, les sept éléments du produit brut de la récolte blé, et nous pouvons passer aux frais de production ; cette fois les difficultés commencent réellement.

Premier élément : loyer, assurances et impôts. Le loyer est celui de la sole occupée par le blé : cette sole est de tant d hectares loués à raison de N francs par hectare ; le loyer à payer par le blé est donc de , en tenant compte des prix différents de location si le cas se présente pour des terres de valeurs inégales appartenant à des propriétaires différents. La part d’impôt foncier se calcule comme le loyer, la difficulté n’est pas plus grande ; mais à côté de l’impôt foncier il y a l’impôt des portes et fenêtres, des bâtiments d’habitation, les prestations, etc., etc. ; la récolte blé doit en supporter une partie, et, pour chiffrer l’importance de cette quote-part, le mieux est de rapporter à l’hectare la somme représentée par le paiement des impôts autres que l’impôt foncier. C’est à l’hectare aussi qu’il faut rapporter les sommes déboursées pour les assurances variées que nous avons passées en revue : en bloc elles représentent un total de , soit francs par hectare et , francs pour les hectares de la sole de blé ; au chiffre ainsi calculé s’ajoute le montant des assurances temporaires pour récoltes de blé en meules ; ces dernières, évidemment, incombent entièrement à la récolte qui les a motivées.

Deuxième élément : fumure.

La fumure de blé entraîne l’emploi d’engrais immédiatement utilisables (nitrate de soude, sulfate d’ammoniaque) et l’utilisation de fumures (fumier de ferme ou scories, kaï-