cière des terres arables des diverses classes, et sur celle des vignes, bois et prairies naturelles dans chaque département français. M. Rayer, ancien élève de Grignon, propriétaire agriculteur, dans son étude sur l’Économie rurale de Seine-et-Marne (librairie de la Maison Rustique, Paris), reproduit pour ce département le tableau emprunté à la statistique de 1882. Voici ce tableau à titre d’indication :
NATURE DU SOL | 1re CLASSE. | 2me CLASSE. | 3me CLASSE. | 4me CLASSE. | 5me CLASSE. | |
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fr. | fr. | fr. | fr. | fr. | ||
Terres labourables | 3120 | 2370 | 1737 | 1180 | 732 | |
Prairies naturelles | 2800 | 2174 | 1442 | 1110 | 738 | |
Vignes | 3300 | 2558 | 1820 | 1380 | 885 | |
Bois | taillis | 1980 | 1607 | 1165 | 888 | 643 |
futaies | 2700 | 2200 | 1650 | 1260 | 875 |
Depuis cette époque, si les bonnes qualités de terres, bois et prairies se sont maintenues, les vignes ont beaucoup fléchi en Seine-et-Marne, aussi bien au point de vue de la valeur argent que de la surface cultivée, et il en a été de même des terres labourables de moyenne valeur, les mauvaises étant délaissées (Rayer, 1895).
Les valeurs moyennes données par la statistique sont d’ailleurs modifiées par des motifs de convenances, l’accès plus ou moins facile, les besoins plus ou moins grands que le vendeur peut avoir de son argent, etc. ; aussi, en cas d’acquisition, faut-il tenir grand compte de tous ces facteurs. Des publications, telles que la Vie à la campagne de Hachette, signalent des domaines qui peuvent être intéressants, avec les prix qu’en demandent leurs propriétaires, soit pour les vendre, soit pour les louer ; les journaux de province, généralement dans leurs numéros du dimanche, fournissent aussi d’utiles indications. J’ai également le souvenir, à l’époque où je cherchais pour mon compte une exploitation à louer,