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l’île des femmes

à distance des œneatores ou musiciennes de la cavalerie qui la précédaient et des troupes la suivant.

Derrière elle, dans le large intervalle, deux silhouettes équestres au galbe de jeunes dieux : Lydé aux belles tresses d’or, promue centuria le jour même ; le chevalier Dionis de Saint-Clinal à son côté.

Tamarix suivait les deux amants avec la première centurie de la cohorte des hommes, farouches et taciturnes, dans l’émoi de leur épouvantable fait d’armes.

Mais tous les regards allaient de préférence au beau couple dont l’amour, mis à l’honneur, symbolisait la nouvelle espérance de cette Île des Femmes qui allait devenir bientôt : l’Île des Hommes…

Fin