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Ceux qui ont reversé sur Louis XIV le mérite de l’éclat qu’ont pris les arts sous son régne, n’ont pas songé qu’avant lui François I avait autant fait pour la Peinture en France, que les Médicis en Italie. Les encouragemens font sans doute de grands hommes, mais ce n’est qu’avec le concours d’autres accidens souvent indépendans des circonstances politiques et de la munificence des princes . Si c’était aux récompenses et aux honneurs publics que l’on dût les grands artistes, quelle contrée compterait plus de bons peintres que l’Angleterre, qui néanmoins n’en a pas produit un seul  ?

L’âge faible de la Peinture parmi nous a été court ; cet art a acquis en peu de