quelques instans les progrès qui auraient été le fruit des années écoulées et perdues pour lui.
De l’école de Florence sortirent Léonard-de-Vinci qui fit tomber le pinceau des mains de son maître ; Michel-Ange, grand architecte, aussi sublime dans l’art des Phidias que dans celui d’Apelle, devant qui les princes se découvraient, et dont ils se disputèrent la dépouille après sa mort ; André del Sarto qui osa se mesurer à Raphaël, et trompa l’œil du plus savant des disciples de ce grand maître ; le Roux qui le premier fit goûter la Peinture en France ; Périn, Volterre, etc.
L’école de Rome produisit Raphaël…. Ce nom suffit à sa gloire.
La Lombardie vit naître le Primatice qui enrichit la France des merveilles de l’antiquité ; le Corrége qui, par la seule force de son génie, s’éleva au second rang des peintres modernes et que la générosité de son ame enleva à la fleur de l’âge ; Mazuoli, le Protogène de l’Italie ; les Carache qui établirent une école nouvelle,