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Le peintre de Corinthe ayant suivi en Italie le père de Tarquin l’ancien, il y trouva déjà la Peinture en vigueur depuis long-tems. Les peintures de Cœré, chez les Etrusques, si l’on en croit Pline, avaient précédé toutes les autres peintures. Cependant ce crépuscule précoce ne fut point suivi du beau jour qu’il semblait annoncer. Il est bien étonnant que les Etrusques chez qui les arts ont fleuri bien plutôt que dans la Grèce, et de qui les Grecs ont beaucoup emprunté, soient restés si fort au-dessous de ceux-ci dans l’imitation de la nature . L’Etrurie ne