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du développement de toutes ses facultés naturelles, dans une parfaite ignorance sur les arts cultivés par les peuples policés, serait tout à coup introduit dans une de nos maisons, et qui, après en avoir vu plusieurs fois le maître, aurait retenu les principaux traits de sa physionomie, et viendrait à rencontrer le portrait de cet homme fait avec toute la ressemblance que peuvent obtenir les moyens de l’Art. Après avoir adressé vainement la parole à cette image, il serait d’abord étonné de son immobilité et plus encore de son silence . Enfin, fatigué d’une obstina-