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avec méthode, elles se seront présentées à leur place et se seront tracées d’elles mêmes dans la mémoire de mes lecteurs ; il serait inutile de les rappeler.

J’ai écrit comme j’ai senti, craignant peu de heurter les préjugés, les faux goûts, ou les écarts dangereux d’une licence qui, s’introduisant dans l’ordre social, y détruit tout sentiment de morale et de vertus. Ma conscience me parlait un langage pressant, je l’ai rendu avec franchise ; que n’ai-je pu lui conserver la même force qu’il avait pour moi !

Ce sujet pouvait être traité avec plus d’éloquence, d’érudition, de connaissances philosophiques ; mais il ne pouvait l’être avec plus de zèle. Quelques fleurs mal choisies, je le répète, et le défaut d’ornemens étrangers, pourraient-ils faire mépriser des vérités utiles qui méritent la plus sérieuse attention par leur influence sur le bonheur des hommes, et qui, pour être mal exposées,n’ en sont pas moins importantes ? Je sais que la vérité ferait bien d’imiter quelquefois envers la légè-