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là que de coupables modèles propres à perpétuer dans leurs descendans leur vices et leur dépravation, et à celle-ci qu’un fardeau odieux et déshonorant !

Jeunes gens ! entendez ma voix ! voyez devant vous la carrière brillante des arts et de l’instruction ! voyez le grand livre de la nature où chaque page vous promet un plaisir nouveau ! Ah, c’est ici que l’on trouve des jouissances pures et toujours complètes ! c’est ici que la volupté est sans mélange ! Je voudrais pouvoir vous apprendre quels sont les plaisirs que donnent l’étude et les mœurs ! La culture des arts jettera des fleurs sur tous les instans de votre vie ; l’étude de la nature et des merveilles innombrables qu’elle offrira à vos regards vous donnera une riche moisson de connaissances utiles qui animeront l’univers sous vos yeux et vous feront trouver de l’intérêt dans tout ce qui se présentera à vous. Votre vue s’étendra, vos pensées s’agrandiront, votre ame s’élèvera, et alors seulement vous apprendez ce que c’est que d’être homme. A mesure que