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des amateurs, ne présenterait que des chimères aux yeux de la raison, deviendrait souvent inutile à la sensibilité même, et serait sur-tout totalement perdue pour le vulgaire. Ces réflexions ont dû précéder les recherches dans lesquelles nous allons entrer ; il y en aurait sans doute bien d’autres à faire, mais je crois avoir présenté les plus essentielles à mon sujet.

Je n’ai rien dit de la composition des préceptes généraux de l’Art ni du mérite intrinsèque de ses productions : ce terrain ne m’appartient pas. Je n’ai dû considérer la peinture que sous le rapport de ses imitations et de la vraisemblance résultant non de l’exécution plus ou moins parfaite des sujets et de l’emploi des moyens, mais du choix le meilleur possible des uns et des autres.

Examinons maintenant la Peinture dans ses effets moraux.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE