Page:Raymond - De la peinture considérée dans ses effets sur les hommes en général, 1799.djvu/15

Cette page n’a pas encore été corrigée

plan et les raisons qui me l’ont fait adopter.

J’ai annoncé au commencement de mon Mémoire que je n’étais pas artiste, et je semblais vouloir proposer des réformes ; je condamnais le mouvement physique et les scènes fugitives que la Peinture tente si souvent d’exprimer ; je désapprouvais l’emploi des merveilles de la fable et les allégories de fiction ; je paraissais vouloir soumettre au raisonnement, des sensations que l’enthousiasme seul peut connaître. Avouons franchement qu’il est aisé de voir quelle réception pouvait être destinée à des paradoxes de cette force. Toutefois ces paradoxes paraissent moins extraordinaires, lorsqu’on les rapproche du point de vue sous lequel j’ai envisagé mon sujet.