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Nous n’avons pas besoin de proscrire ici ces compositions chargées d’emblèmes la plupart inintelligibles, qui ne sont que les ridicules enfans d’une imagination égarée, et où l’on ne peut rien démêler, sinon les vains efforts du peintre pour montrer l’esprit qu’il n’a pas. Le bon goût et les critiques judicieuses des observateurs ont depuis long-tems fait justice de ces sortes d’hiéroglyphes sans aveu[1].

    parlé tout à l’heure, et qui la présente comme un modèle d’allégorie historique ?

  1. J’avais achevé cet ouvrage, lorsque j’ai lu par occasion dans les cahiers de l’École polytechnique les leçons du C. Neveu dont les connaissances et le style auraient été bien capables de me faire renoncer à écrire sur la peinture, si j’avais lu plutôt ces leçons. Ce n’est pas néanmoins sans quelque satisfaction que j’ai trouvé les plus grands, rapports entre les réflexions d’un observateur artiste, rempli de talens et de lumières et placé au centre des art* et de leurs chefs-d’œuvre, et celles d’un solitaire qui ne connaît les arts que par quelques méditations et par l’amour qu’il a pour eux. Ces rapports se rencontrent principalement dans ce que j’ai dit des impuissances de la Peinture dans la succession des idées et des faits, des allégories» de la comparaison de la